Aujourd’hui, vendredi 26 mars 2021 à Rabat, la sixième édition du prix «Tamayuz» pour la femme marocaine a été lancée sous le thème des «Initiatives distinguées pour l’atténuation des répercussions de la pandémie du Covid-19 sur les femmes».
Dans son allocution d’ouverture, la Ministre de la Solidarité, du Développement Social, de l’Egalité et de la Famille, Mme Jamila El Mossalli, a déclaré que la sixième édition du prix “Tamayuz” pour la femme marocaine vient en reconnaissance du rôle de pionnier que la femme marocaine a joué en faisant face aux nombreux défis pour atténuer les répercussions sociales et économiques de la pandémie (Covid-19) ainsi qu’en récompensant les initiatives et contributions collectives ou individuelles des femmes et des hommes qui ont eu un impact sur la vie quotidienne des femmes et des filles.
Madame la ministre a ajouté qu’il s’agit des femmes qui ont toujours été en première ligne pour lutter contre la pandémie (Corona), que ce soit dans la santé, l’éducation, la famille, l’autorité ou d’autres professions et responsabilités qui ont mis en évidence le rôle indispensable des femmes face à la menace de la pandémie, en plus de nombreuses initiatives de femmes pour y faire face.
Cette édition, poursuit Madame El Mossalli, constitue également une occasion de s’ouvrir sur les nombreuses initiatives distinguées et d’échanger autour des expériences et des pratiques qui ont caractérisé la période du confinement et ses rôles dans la réduction des violences, d’exclusion et de discrimination à l’égard des femmes, considérant cet événement une occasion de découvrir la véritable contribution des femmes à l’économie nationale et de mettre en exergue son efficacité dans le domaine de l’entrepreneuriat et de ses initiatives dans le domaine de l’autonomisation économique.
Madame la Ministre a aussi passé en revue les réalisations du Maroc dans le domaine de la promotion des droits des femmes, notamment à travers la réforme du Code de la famille, notant, à cet égard, que de nombreuses législations internes ont stipulé les principes de l’égalité des sexes au travail et l’accès aux postes de responsabilité, et le reste des droits civils, économiques et sociaux, en plus d’une nouvelle génération de réformes législatives importantes, telles que la loi-cadre relative à la protection sociale, les nouvelles lois des élections, la loi sur l’accès aux terres collectives des femmes Soulaliyates, la loi sur la lutte contre les violences faites aux femmes et la loi sur la traite des êtres humains.
Madame El Mossalli a indiqué que cette tendance était renforcée par la constitution de 2011, qui stipulait l’égalité en matière de droits et devoirs, interdisait toutes les formes de discrimination et consacrait le principe des droits humains effectifs et des droits des femmes dans l’exercice de leur citoyenneté dans toutes ses manifestations, dans le cadre d’une égalité complète et intégrale avec les hommes et dans les divers droits politiques, civils, économiques, sociaux, culturels et environnementaux. En plus de la révision de toutes les lois en vue de rendre le cadre législatif conforme aux dispositions des conventions internationales ratifiées par le Royaume.