La Commission Nationale pour la Prise en Charge des Femmes Victimes de Violences a présenté, le lundi à Rabat, son premier rapport annuel pour la protection des femmes victimes de violences, conformément aux dispositions de la loi 103.13 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Ledit rapport met en exergue les données relatives à la lutte contre la violence à l’égard des femmes en 2020, les statistiques réalisées par l’ensemble des départements concernés par la prise en charge des femmes victimes de violences : les départements ministériels, les autorités judiciaires, la sûreté nationale et la gendarmerie royale.
Dans une déclaration à la MAP, la Ministre de la Solidarité, du Développement Social, de l’Egalité et de la Famille, Madame Jamila El Mossalli, a affirmé que 85 établissements multifonctionnels dédiés à la prise en charge des femmes victimes de violence verront le jour d’ici à fin 2021 sur l’ensemble du territoire national. Elle a également indiqué que ces espaces représentent des structures sociales de proximité qui misent sur la convergence des différents intervenants.
De plus, Madame la Ministre a souligné le coût élevé de la violence faite aux femmes pour la société. D’où la nécessité de l’adoption d’une approche participative en la matière pour éradiquer ce fléau.
Cette rencontre, organisé en format hybride (présentiel et virtuel), a connu la participation des membres de la commission nationale pour la prise en charge des femmes victimes de violences, et plusieurs acteurs et partenaires dans la réalisation de ce rapport, notamment les représentants du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Maroc, du Conseil de l’Europe ainsi que des académiciens.